C'est dans cette pièce que se trouvent tous les manuscrits rassemblés ou rédigés par les Messagers : récits, essais, poèmes, dessins...
[ Nota bene hrp :
On ne connaîtra jamais du passé de Saelion que ce que, de son vivant,
il voulut bien en donner : c'est-à-dire peu de choses.
Ainsi j’ignore tout du nébuleux cheminement qui mena Saelion jusqu’à
notre rencontre. Qu’importe, après tout, il ne m’appartient pas de lever
le mystère dont il sut s’entourer. Les nombreux cahiers qu’il m’a laissés
et dans lesquels il a consigné une partie de son histoire parleront peut-être
pour lui plus tard, bien plus tard...
Cirion n'avait plus guère d'illusion sur l'avenir du Gondor, et le Surintendant possédait comme dernière carte un espoir ténu : rien n'obligeait les Eothéod à delaisser leur campement loin au nord pour venir à l'aide du Pays des Pierres, sinon une amitié ancienne.
Il avait cependant envoyé trois paires de messagers, leur confiant la dangereuse tâche de remonter le cours de l'Anduin et convaincre Eorl le Jeune de rassembler une armée...
Lors du remue-ménage ayant mis un terme au Troisième Âge du monde, certains Hommes, emportés bon gré mal gré par la tourmente, se trouvèrent à côtoyer des Elfes avant que ceux-ci ne s'éloignent de ces rives.
Barbotant alors dans le quotidien, étrangère à tout soucis et embrassant la vie avec frivolité, je fus de celles et ceux qui rencontrèrent ces êtres ayant gardé la Terre du Milieu des siècles durant. Plus que tout autre, une femme du Peuple des Etoiles resta à mes côtés, veillant à mon éveil.
Aujourd'hui, je vais à mon tour vous narrer ce qui me fut enseigné par celle qui portait l'Aube...
On dit qu'en vérité les tours d'Emyn Beraid ne furent pas construites par les Exilés de Númenor mais par Gil-galad en l'honneur d'Elendil, son ami, et que la Pierre Voyante d'Emyn Beraid fut mise sur Elostirion, la plus haute des tours. Elendil se retirait là-haut et contemplait la mer qui coupait les terres en deux, possédé par la nostalgie de l'exilé.
Durant le Troisième Age, les Premiers Nés voyageaient parfois jusqu'aux tours d'Emyn Beraid, afin d'y observer le Royaume Béni au-travers du Palantir. Certains murmurent que la Semeuse d'Etoiles elle-même était parfois visible, nimbée de lumière et à l'écoute de ceux vivant à l'Est...
Alors que le Troisième Age tirait à sa fin, les temps m'amenèrent à rencontrer plusieurs Eldar. Tous ayant tant d'années logées au creux du regard que, jamais, il me vint à l'esprit qu'ils aient pu être enfants à une époque.
Ce n'était qu'après leur départ pour l'Ouest qu'il me fut donné de découvrir quelques anciens textes contenant des références aux jeunes années des Premiers Nés...
On ne connaîtra jamais du passé de Saelion que ce que, de son vivant,
il voulut bien en donner : c'est-à-dire peu de choses.
Ainsi j’ignore tout du nébuleux cheminement qui mena Saelion jusqu’à
notre rencontre. Qu’importe, après tout, il ne m’appartient pas de lever
le mystère dont il sut s’entourer. Les nombreux cahiers qu’il m’a laissés
et dans lesquels il a consigné une partie de son histoire parleront peut-être
pour lui plus tard, bien plus tard...
A une époque lointaine, si ancienne que le souvenir des Elfes eux-même pouvait s'y perdre dans les brumes de l'évanouissement, six grandes batailles eurent lieu ; les Guerres du Beleriand. De celles-ci, rares sont les chroniques encore connues, car leur mémoire - douloureuse - fut peu contée par les Elfes, préférant composer lais et chants narrant le destin de ceux vivant en ces siècles troublés.
Peu connu, et parvenu à nous incomplet, La venue de l'Hiver à Nargothrond est l'un de ces contes, inspiré de la vie d'une Elfe ayant peut-être réellement existé...
Je me mis à rechercher les pages des Carnets de Saelion traitant du Premier Age.
Faute de parvenir à un satisfaisant classement chronologique, je les ai simplement
rassemblées dans l'ordre où je les ai trouvées, annotant chaque fois que c'était
possible pour les situer dans leur contexte...
Il était une fois une importante forêt située loin au nord. Passées les frontières du Pays des Pierres, il fallait remonter le cours du grand fleuve pendant plusieurs semaines pour la rejoindre. La forêt se nommait Vert-Bois-le-Grand, et accueillait en son sein un royaume peuplé d'Elfes et gouverné par le roi Thranduill.
Il se murmurait que le royaume de Thranduill regorgeait de joyaux, mais de joyaux à la manière des Elfes de la forêt, qui faisaient peu de cas des bijoux et artefacts chers à bien d'autres races...
On ne connaîtra jamais du passé de Saelion que ce que, de son vivant,
il voulut bien en donner : c'est-à-dire peu de choses.
Ainsi j’ignore tout du nébuleux cheminement qui mena Saelion jusqu’à
notre rencontre. Qu’importe, après tout, il ne m’appartient pas de lever
le mystère dont il sut s’entourer. Les nombreux cahiers qu’il m’a laissés
et dans lesquels il a consigné une partie de son histoire parleront peut-être
pour lui plus tard, bien plus tard...
Les archives de l'Etude mentionnaient l'existence d'un relais
sur les terres du Rohan, probablement sur le site actuel d'Aldburg,
mais celui-ci étant abandonné depuis le Deuxième Age, il
fut décidé d'établir un autre relais à Edoras plutôt que
réinvestir l'ancien.
Ce nouveau relais fut établi en 3015-3A, après qu'une audience auprès
de Théoden soit accordée à Hríviel.
On ne connaîtra jamais du passé de Saelion que ce que, de son vivant,
il voulut bien en donner : c'est-à-dire peu de choses.
Ainsi j’ignore tout du nébuleux cheminement qui mena Saelion jusqu’à
notre rencontre. Qu’importe, après tout, il ne m’appartient pas de lever
le mystère dont il sut s’entourer. Les nombreux cahiers qu’il m’a laissés
et dans lesquels il a consigné une partie de son histoire parleront peut-être
pour lui plus tard, bien plus tard...
On ne connaîtra jamais du passé de Saelion que ce que, de son vivant,
il voulut bien en donner : c'est-à-dire peu de choses.
Ainsi j’ignore tout du nébuleux cheminement qui mena Saelion jusqu’à
notre rencontre. Qu’importe, après tout, il ne m’appartient pas de lever
le mystère dont il sut s’entourer. Les nombreux cahiers qu’il m’a laissés
et dans lesquels il a consigné une partie de son histoire parleront peut-être
pour lui plus tard, bien plus tard...